• La Russie et le Canada envisagent les perspectives de développement de l’Arctique

    Plus de 180 hommes politiques, des chercheurs et des personnalités publiques russes et canadiens ont examiné à une conférence internationale à Krasnoïarsk les perspectives de développement de cette région.

    80% du territoire de la région de Krasnoïarsk se trouvent dans les latitudes Nord. Le cap Tcheliouskine est le point le plus au Nord de l’Eurasie, les villages Dixon et Khatanga sont qualifiés de porte dans l’Arctique.

    La voie la plus courte vers le pôle Nord commence dans la région.

     23.11.2011,
     

    Photo: RIA Novosti
     

    Il est nécessaire de mettre en valeur l’Arctique pour extraire les ressources. La prospection du gisement de Vancor dans le Nord de la région de Krasnoïarsk est le premier pas dans cette voie.

    Il faudra mettre en valeur les gisements de Taymyr du Nord et de l’Océan glacial, raconte le directeur scientifique de l’Institut de géologie du pétrole et du gaz et de géophysique de l’Académie des sciences de Russie Alexei Kontorovitch.  

    Les gisements sont découverts dans les plaines de Taymyr où il est prévu de fonder un puissant centre d’extraction de gaz.   

    Les scientifiques ne précisent pas pour le moment quand sera engagée l’extraction de pétrole et de gaz sur le plateau continental arctique. Tout dépend du rythme d’épuisement des gisements en Sibérie occidentale et des prix mondiaux des hydrocarbures.

    Or, il est clair que d’après les réserves de pétrole et de gaz, le Nord de la région de Krasnoïarsk est parmi les régions richissimes de la planète.

    L’Arctique russe recèle, en plus des hydrocarbures, du nickel, du cobalt, de l’or. C’est la trésorerie de la Russie, dit le vice-directeur de l’Institut d’économie de la filiale sibérienne de l’Académie des sciences de Russie Viatcheslav Seliverstov.

    Nos ressources se trouvent essentiellement dans le Nord. Aucun pays ne sous-estime les ressources naturelles nordiques.

    Le développement de l’Arctique suppose, entre autres, la protection de l’environnement, l’infrastructure et les transports. Il existe des lacunes dans la navigation et les communications. Or, nous parviendrons prochainement à les combler, dit le vice-ministre russe du développement régional Alexandre Viktorov.

    Selon l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Canada en Russie John Sloan, son pays se heurte aux problèmes analogues. « Nous nous heurtons aux mêmes défis. Nous avons beaucoup à apprendre l’un à l’autre », a souligné le chef de la mission diplomatique canadienne.

    Selon les experts russes et canadiens, l’Arctique doit demeurer une zone de paix. Les politiciens, les chercheurs et les entrepreneurs russes et canadiens s’entretiendront à nouveau l’année prochaine à Toronto.
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