Née en 2005, sous la forme d’une société coopérative d’intérêt collectif (Scic), Enercoop compte 30 salariés répartis sur tout le territoire français.
- 57 % des bénéfices sont automatiquement réinvestis au profit des énergies renouvelables et de la maîtrise de la consommation d’énergie.
- Et l’AG décide en général de réinvestir les 43 % restants dans l’entreprise. En cas de rétribution des sociétaires, celle-ci est plafonnée à hauteur du taux moyen d’obligation [1], qui avoisine en ce moment les 4 %.
Seul fournisseur d’électricité à s’approvisionner exclusivement et directement auprès de producteurs d’énergies renouvelables (éolienne, hydraulique, photovoltaïque et biogaz), Enercoop est aussi le seul fournisseur à refuser de fonctionner avec « l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique » (ARENH).
Mis en place dans le cadre de la loi Nome (nouvelle organisation du marché de l’électricité), l’ARENH prévoit de « garantir aux fournisseurs alternatifs des conditions économiques équivalentes à celles résultant pour EDF de l’utilisation de ses centrales nucléaires historiques ».
Enercoop est aussi à l’origine du projet Énergie partagée, un fonds d’investissement qui vise à financer le développement des énergies renouvelables et de solutions d’économie d’énergie sur le territoire.
- L’initiative Enercoop fait cependant débat auprès des partisans d’un service public de l’énergie, la coopérative jouant de fait le jeu de la dérégulation du marché de l’électricité.