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    24.08.2011, 15:2
     
         

    La Russie et la Corée du Nord se préparaient à créer une commission trilatérale sur la construction du gazoduc pour exporter le gaz russe en Corée du Sud, a déclaré aujourd'hui le président russe Dmitri Medvedev à la fin des négociations avec le leader nord-coréen Kim Jong-Il.

    Selon l'attaché de presse du président Natalia Timakova, la Corée du Nord est prête à recommencer les négociations à Six concernant le règlement du problème nucléaire sur la péninsule de Corée sans les conditions préalables et à introduire un moratoire  sur les essais des armes de destruction massive.

    La conversation des deux leaders s'est déroulée à huis clos pendant plus de deux heures.

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    Moscou veut faire passer un gazoduc par la Corée du Nord 

    Séoul pose ses conditions au pipeline intercoréen dont rêve Gazprom. 

    Le serpent de mer intercoréen sort des eaux. Longtemps considérée comme une chimère, la construction d'un pipeline à travers la Corée du Nord pour relier les gisements gaziers de Sibérie russe à l'énergivore Corée du Sud prend tournure, en dépit des tensions persistantes le long du 38 e   parallèle. «Ce n'est pas un rêve farfelu. C'est un projet où chacun sera gagnant», affirme le président sud-coréen Lee Myung-bak, qui rêve de conclure ce dossier avant la fin de son mandat en 2012.

    Depuis quelques semaines, les négociations entre Gazprom, Séoul et Pyongyang progressent en vue de régler les obstacles sécuritaires et économiques à ce projet pharaonique de 1700 km de long. Après le feu vert donné par Kim Jong-il au président russe Dmitri Medvedev lors d'un sommet en Sibérie le 24 août, le géant du gaz sud-coréen Kogas s'active en coulisse pour obtenir de Moscou des garanties.

    Les négociateurs sud-coréens ont mis sur la table une nouvelle proposition susceptible de débloquer le dossier, confie au Figaro une source russe. «En cas de crise entre les deux Corée, la Russie s'engagera à livrer par mer du gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Sakhaline», explique l'expert travaillant pour Gazprom.

    Cette formule vise à répondre à la principale inquiétude de Séoul : le spectre d'un chantage au gaz par Kim Jong-il. Car le futur pipeline offrirait sur un plateau au dictateur la possibilité de fermer le robinet d'approvisionnement de son frère ennemi du Sud. Un risque géopolitique inacceptable pour Séoul, qui doit importer 97 % de ses besoins énergétiques et est toujours techniquement en guerre avec son voisin.

    300 millions de droits de péage 

    La balle est dans le camp de Gazprom. Depuis 2008, le géant gazier produit déjà 10 millions de tonnes de GNL par an dans son usine de liquéfaction de gaz au sud de l'île de Sakhaline, dans la baie d'Aniva. Gazprom envisage justement d'augmenter la capacité de cette usine ultramoderne pour répondre à la demande croissante de l'Asie-Pacifique.

    «Nous étudions la possibilité d'ajouter un troisième train de production pour répondre à la demande japonaise après Fukushima», explique une porte-parole du consortium Sakhaline 2, mené par Gazprom.

    Cette jungle de tuyaux perdue dans la Taïga pourrait donc détenir les clés du gazoduc intercoréen, bloqué dans les cartons depuis plus de vingt ans, du fait des tensions politiques nord-sud. Après la visite du président de Kogas à Moscou à la mi-septembre, une délégation russe est actuellement à Séoul pour répondre à l'offre du sud.

    «Nous pourrons acheter du gaz moins cher et les Nord-Coréens récolteront des droits de péage», justifie le président Lee Myung-bak, pourtant partisan d'une ligne dure contre Pyongyang depuis son arrivée aux affaires en 2008. Un accord sur le pipeline permettrait à l'ancien patron de Hyundai de terminer son mandat sur une note positive, à l'heure où sa politique vis-à-vis du Nord est critiquée dans son propre camp.

    Le projet Gazprom serait également un succès économique puisqu'il permettrait de baisser de 30 % la facture gazière de Séoul, ainsi que sa dépendance vis-à-vis d'un Moyen-Orient jugé de plus en plus instable.

    Le pipeline est également une aubaine pour la Corée du Nord, qui pourrait empocher de 100 à 300 millions de dollars par an. Un pactole irrésistible pour un régime à court de ressources, qui a promis à sa population de bâtir une nation «puissante et prospère» en 2012, pour le centenaire de son «président éternel», Kim Il-sung.

    Côté russe, le gazoduc est indispensable à la stratégie d'expansion asiatique de Gazprom, qui cherche à tout prix un débouché à ses «tuyaux» en provenance de Sakhaline et de Sibérie, actuellement bloqués à Vladivostok.

    Mais ces intérêts économiques convergents se heurtent toujours à la division politique de la péninsule coréenne. «Malgré la logique économique, il faudra être patient», tempère Andrei Lankov, de l'université Kookmin. Un nouvel accès de tension militaire pourrait brutalement mettre à bas les progrès enregistrés depuis l'été.

    Ces dernières semaines, Pyongyang a repris sa rhétorique guerrière, accusant le Sud d'attiser les tensions le long de la DMZ, la frontière la plus militarisée au monde. «Nous ne pouvons pas savoir quand la Corée du Nord fera une provocation.

    Nous devons être prêts à tout moment», a rappelé le général américain James Thurman en visitant le 19 octobre l'île de Yeongpyeong. Il y a moins d'un an, l'artillerie nord-coréenne avait bombardé cette île en mer Jaune.

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  • La presse Française se fait l'écho d'une possible découverte pétrolière au large des côtes de la Guyane Française . Dans les articles consacrés à cette découverte il est évoqué une " intuition de géologue " , en laissant supposer que ce sont les géologues des sociétés prospectrices qui en sont l'auteur .

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  • Le groupe français Total a découvert un gisement important de gaz en mer Caspienne, sur le bloc d'Absheron au large de l'Azerbaïdjan, a annoncé vendredi le groupe dans un communiqué.

     

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  • L'Ukraine est prête à se joindre au "Troisième paquet énergie" prévoyant une libéralisation du marché de l'énergie de l'UE, a annoncé aux journalistes à Bruxelles Vassili Filiptchouk, responsable du ministère ukrainien des Affaires étrangères.

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    Ce paquet énergie est une forme déguisée de déréguraliser totalement en aval. Et si certains, dans les populations européennes pensent que leurs énergies à leurs compteurs seront moins chères, ils se trompent.

    Les personnes intelligentes ont bien saisi qu'en Libye, l'humanitaire était un prétexte pour s'approprier les ressources non point au profit des consommateurs européens mais plutôt des multinationales.

    En dépouillant les peuples propriétaires  de leurs ressources, ne vous étonnez pas par la suite de voir apparaître l'immigration sauvage.

    Vilistia.

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  • L'Ukraine est prête à se joindre au "Troisième paquet énergie" prévoyant une libéralisation du marché de l'énergie de l'UE, a annoncé aux journalistes à Bruxelles Vassili Filiptchouk, responsable du ministère ukrainien des Affaires étrangères.

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    Ce paquet énergie est une forme déguisée de déréguraliser totalement de l'amont en aval. Et si certains dans les populations européennes pensent que leurs énergies à leurs compteurs seront moins chères, ils se trompent.

    Les personnes intelligentes ont bien saisi qu'en Libye, l'humanitaire était un prétexte pour s'approprier les ressources non point au profit des consommateurs européens mais plutôt des multinationales.

    En dépouillant les peuples propriétaires  de leurs ressources, ne vous étonnez pas par la suite de voir apparaître l'immigration sauvage.


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