Le directeur de TURKSAM a rappelé que Moscou avait proposé il y a cinq ans à Ankara d'examiner le projet de Blue Stream-2 en vue d'approvisionner en gaz le Proche-Orient, notamment Israël, et qui devait constituer un prolongement du gazoduc existant russo-turc Blue Stream passant sous la mer Noire. "A l'époque, les autorités turques n'ont pas donné de réponse positive à cette proposition", a rappelé M. Ogan.
"Je pense que le projet de South Stream-2 pourrait être réalisé dans les délais les plus brefs. Les autorités turques sont en train de l'examiner et on peut dire avec un grand degré de probabilité que ce projet sera réalisé", a noté l'expert turc.
Le projet de Blue Stream-2 a fait l'objet de négociations entre le président de Gazprom, Alexeï Miller, et le ministre turc de l'Energie, Hilmi Güler, le 26 mars à Ankara. Selon le holding gazier russe, "les évaluations préliminaires témoignent de la faisabilité technique et de l'efficacité économique de ce projet".
Le gazoduc Transcaspien qui pourrait être posé sur les territoires du Turkménistan, de l'Azerbaïdjan et de la Géorgie avait en son temps été considéré comme la première partie du projet Nabucco, a rappelé l'expert turc.
"Si l'idée de la réunification des deux projets se concrétise, les intérêts de la Russie, de l'Occident et de la Turquie, de même que des pays de la mer Caspienne, seront pris en compte. Puisque le gaz passera par un tube commun, personne ne rivalisera et la coopération énergétique multiforme contribuera au renforcement de la stabilité et de la paix dans la région", a affirmé le directeur de TURKSAM.
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